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jeudi 27 novembre 2008

FPPP du Mardi 18 novembre 2008

Compte-rendu d’une réflexion sur les vocations au sein de l’ERF ou EELF
(Par Christine Décamp)



1. Avant l’IPT ?
• Appel en premier, vocation. Nous avons parlé du besoin de travailler la notion d’appel, de vocation, qu’est ce que cela recouvre ?
• Ce qui pousse à la décision : Sur conseil de ma famille, d’amis, d’étudiants, de mon pasteur…
• Intérêt des Portes ouvertes de la fac. Peut-être développer un temps de dialogue par petits groupes avec les étudiants pour témoigner.
Développer ainsi tous les lieux de rencontres : fêtes de Noël, Grand Kiff de Lyon, la randonnée de Meaux,Taizé ? Pomerol ? Désert ?, toutes activités des jeunes de l’ERF ou EELF.
Dans les paroisses : rôle des étudiants à travailler aussi : services auprès des jeunes (liés à l’habitation sur place en échange, ou non).
Plus d’inter-informations entre les groupes de jeunes et l’IPT, (de l’Ile de France, d’autres). Voir avec Brice Deymié, est-il le lien possible avec l’ERF ?
Dans les paroisses : être présents, témoigner,
Présence d’une plaquette à construire ? (adresse blog, Livre Ministères, témoignages, années d’études, cursus, …)
La « Journée de la vocation » à organiser ?

2. Obstacles au cours des études :
• (La bibliothèque en travaux mais ça devrait s’arranger bientôt. Possibilité d’aller à la bibliothèque de l’ICP. Redemander l’élargissement des ouvertures :matin et soir.)
• Le manque de contact avec l’aumônier de la fac : Brice DEYMIÉ.
• Incertitude quant à l’avenir :pourrais-je tenir jusque là : solitude dans une telle démarche Le manque d’un certain accompagnement personnel. Il faut joindre Brice DEYMIÉ pour que les étudiants puissent le rencontrer et prendre contact avec lui.
• Le financement des études. Des bourses existent mais souvent trop faibles et les étudiants doivent trouver un job en plus de leurs études. Les études durent alors plus longtemps, si elles ne s’arrêtent pas.
• Il faudrait peut-être repenser les cours de L2 et L3. Est-ce que ça a toujours du sens de rassembler ces deux niveaux ? Est-ce que c’est un problème d’effectif ? Quels programmes ? en trois ans (L2, L3 et M1), il devrait y avoir des modules que tout étudiant doit avoir faites, même si cela demande la répétition des professeurs (diaconie, Genèse, communication,écoute,…)à définir.
• L’angoisse du passage devant la Commission des Ministères (CDM)
• Le manque d’une certaine pratique en milieu ecclésial pendant les premières années d’étude. Le stage n’est qu’en Master Pro.
• Le manque d’une articulation entre la formation intellectuelle à la fac et la formation pratique personnelle en paroisse. Ce sont deux mondes trop différents, trop séparés. Il faudrait peut-être prendre en compte un peu plus la formation personnelle de l’étudiant sur le terrain.
• La durée trop courte des cours de Théologie Pratique de L1 (une semaine intensive pour toute l’année).

Problème des études par rapport à la pratique :
*dès L2 pour pouvoir cheminer, stage ecclésiastique ou non ;
*le mémoire en même temps que le stage pro : difficile de travailler la pratique et le mémoire dans la même année , pourquoi pas une 6è année, mais il faut aider financièrement car la bourse de l’ERF est réservée à ceux recevant moins de 900 euros pour une famille :on est SDF dans ce cas !
*savoir reconnaître les missions (KT groupe de jeunes, diaconie, visites,…) commencées pendant les études : cloisonner est dommage car les pasteurs sont surchargés et les étudiants prêts à accompagner pour pouvoir réfléchir sur les pratiques. Développer le discernement pasteur, CP, étudiant pour une collaboration possible. Servira aussi pour le témoignage en paroisse.
* contacter Brice Deymié, pour redéfinir avec lui son rôle parmi nous : être celui qui suscite des étudiants, car pour l’instant cela dépend de l’AEI qui dépend du bon vouloir des nouveaux étudiants, lui serait la personne qui dure dans le temps, et relance les activités au début d’année. Possibilité alors de développer des rencontres avec de la pratique : cultes, différents pasteurs, visites…à définir.

Manques évoquées dans la formation:
*cours de psychologie, comme à la Catho, savoir composer un groupe d’écoute : pour répondre aux détresses, pour avoir réfléchi sur les comportements face aux détresses. (en lien avec les dépressions et la solitude des pasteurs)
*travail sur l’impact du religieux dans l’être humain : pour comprendre l’évangélisation, et la déchirure que cela peut produire dans l’identité de chacun.
*développer pour la suite des liens forts de confiance (lutte contre la solitude).

3. Obstacles pour un ministère :
• Le choc culturel
• Les différences théologiques
• Les finances.
• La solitude des pasteurs
• La dépression de certains pasteurs, la détresse… Il manque un cours de psychologie, sur les situations difficiles au cours du ministère. Savoir gérer les personnes mal dans leur peau, qui n’ont pas toute leur tête…
• L’angoisse, le lien, les conflits possibles avec le Conseil Presbytéral. Est-ce qu’il ne pourrait pas y avoir un cours à ce sujet dans notre formation ? module « gérer les conflits », avec le problème d’autorité qui y est lié à définir et travailler.

4. Conclusion : Outils à développer pour répondre à ces différents points:
• Préciser la notion d’"appel" et de "vocation".
• Développer le lien avec l'aumônier de la fac.
• Développer (en lien avec Brice Deymié ?) des rencontres avec d'autres jeunes protestants de la Région Parisienne. Ouvrir la fête de Noël de la fac à ces jeunes (environ 18-35 ans). Développer le lien avec le "Grand Kiff", rassemblement national des jeunes protestants ou la randonnée de Meaux...
• Etablir un blog des étudiants de l'IPT pour pouvoir communiquer entre étudiants et professeurs, et même autres jeunes protestants de la région.
• Développer le parrainage des paroisses parisiennes avec les étudiants de l'IPT pour leur offrir un logement en échange de services (catéchisme, groupe de jeunes, accueil du temple…)

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